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La douleur chronique, une message de notre corps

La douleur est une souffrance et lorsqu’elle devient chronique, le quotidien est impacté lourdement. Une douleur devient chronique quand elle dure plus de trois à six mois consécutifs. Elle est aussi un enjeu socio-économique car elle entraîne une inaptitude partielle ou totale au travail. Elle est encore à l’origine de coûts médicaux importants (consultations, hospitalisations, examens, etc…) et des coûts annexes comme les arrêts de travail.


Voici quelques chiffres pour comprendre que la douleur chronique est un problème très fréquent et qui touche toutes les couches de la population dans le monde.


- Près de deux tiers des consultations médicales ont pour origine la douleur.

- Une personne sur 5 dans le monde souffre de douleurs chroniques modérées à fortes.

- Plus de 10 millions de français sont affectés par la douleur chronique.

- Deux patients sur 3 ne sont pas soulagés pour leur traitement.

- 70% des malades souffrant de douleur chronique présentent des répercussions psycho-sociales (troubles du sommeil, anxiété, dépression, troubles cognitifs).

- 60% des douloureux chroniques sont moins aptes voire incapables de travailler.

- Un patient douloureux chronique sur 2 est en arrêt de travail plus de 4 mois par an.

- 88 millions de journées de travail impactées en France.



Quelques exemples de maladies ou conditions où la douleur intervient :


- Syndrôme de douleur généralisée comme la fibromyalgie.

- Neuropathie (blessure ou dysfonctionnement du système nerveux) : neuropathie diabétique douloureuse, névralgie faciale, zona).

- Douleur pelvienne (hommes et femmes) - organes du bassin comme la vessie, l’utérus, les ovaires, douleur aux muscles du plancher pelvien, aux nerfs du bassin ou du rachis lombaire.

- Maux de têtes (céphalées, migraines, algies vasculaires, dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire).

- Douleurs au dos, au cou et aux articulations, la plus connue étant l’arthrose.

- Autres maladies comme le syndrome de fatigue chronique, l’endométriose, la maladie intestinale inflammatoire (maladie de Crohn), le syndrome du colon irritable, la sclérose en plaque, la polyarthrite rhumatoïde, l’accident vasculaire cérébral, le traumatisme cérébral.



On utilise généralement des médicaments (analgésiques ou antalgiques) pour soulager la douleur chronique ce qui cause d’autres problèmes de santé car ces médicaments ont bien sûr un impact sur notre organisme.


Le réflexe donc quand nous expérimentons une douleur, c’est de vouloir, et on le comprend aisément, la faire disparaitre pour que notre vie redevienne normale. On veut supprimer l’inconvénient, la nuisance, la perturbation au lieu d’essayer de comprendre la raison de cette douleur et ce qui en est la source.


L’accès répandu aux anti-douleurs, les progrès fantastiques de la recherche nous offrent des solutions à notre douleur et ces merveilleuses découvertes sont absolument nécessaires vu l’intensification des problèmes de santé de toutes sortes dans le monde. Oui, nous avons besoin pour le moment de tous ces médicaments pour nous soulager mais n’est-ce pas trop facile de mettre nos efforts sur la réduction de la douleur plutôt que de se demander pourquoi nous sommes atteints de ces maladies en premier lieu. Ne serait-il pas plus sage de prévenir plutôt que de guérir ?


Il n’est pas normal de vivre avec une douleur.


En effet, il n’est pas normal de vivre avec une douleur. Beaucoup de gens s’y résignent, pensant que c’est “comme ça“, que “c’est la vie“, ou que “c’est l’âge“. Dans beaucoup de cas, ils s’identifient à leur douleur, ne parlant la plupart du temps que de cela, et intègrent leur condition comme si elle faisaient partie d’eux. La douleur se banalise et devient normal, elle règne, tout puissante sur nos vies diminuées.


Or, la douleur représente un moment d’arrêt, un stop qui doit nous faire nous remettre en question sur la manière dont nous menons votre vie et notre corps. La douleur est un messager qui nous apporte des nouvelles de notre organisme, de notre véhicule d’expression (notre corps) et nous oblige à revoir la façon dont nous vivons, mangeons, bougeons, nous comportons dans nos vies professionnelles et privées.


La douleur nous montre quels comportements, quelles émotions, quels mouvements nous ont été nocifs et comment au fil du temps ces comportements, ces émotions et ces mouvements toxiques ont influé sur notre santé. Par exemple, si la façon dont nous claquons une porte au lieu de la fermer en douceur est répétée des millions de fois dans une vie, cela aura un impact sur les articulations de nos bras et nos épaules. La violence de nos mouvements se répercute dans nos articulations et on se demande pourquoi tout d’un coup nous avons une tendinite….. Vous le voyez bien, chaque geste est important dans la manière dont nous l’effectuons. Les émotions aussi sont toxiques et si nous vivons par exemple dans une colère semi-permanente, cela aura bien sûr une répercussion sur nos organes, nos muscles et nos tissus.


Mettre nos efforts sur la préservation de la santé plutôt que la réparation devient alors très important car nous sommes tous responsables de notre santé et bien sûr, rien, y compris les maladies, n’arrive jamais par hasard.


Choisir la douceur et l’amour de soi


Alors que fait-on quand la douleur dans un organe ou un système est déjà là ? Eh bien, il est bon de savoir que notre corps est très bien fait et qu’il va tendre à rétablir l’harmonie de lui-même. Tout ce que nous avons à faire est de l’aider dans ce processus naturel et commencer à traiter son organisme avec respect et faire tous nos mouvements en douceur et prendre du repos quand nous sommes fatigués. Il est aussi bon d’honorer ses rythmes et de se connecter à sa sagesse innée profonde. Sentir le rythme naturel de notre respiration par exemple diminue la tension générale dans les tissus mous du corps qui réduit l’effet de compression de la zone douloureuse and, avec le temps, réduit la douleur.

Les tissus mous appelés également tissus conjonctifs sont présent dans tout le corps, protègent les organes et permettent aux mouvements d’être plus fluide et la douleur se dissipe. Quand nous faisons nos mouvements avec dureté et brutalité, nos tissus conjonctifs deviennent plus durs et plus tendus et plus denses. Il est important de comprendre aussi que les tissus se contractent quand nous sommes sous tension émotionnelle constante et soigner et guérir ses émotions a une part active dans la guérison de nos douleurs.







institut-analgesia.org

insert.fr

unimedliving.com



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